Installer une pergola est un excellent moyen d’agrandir son espace de vie et de profiter pleinement de sa terrasse ou de son jardin. Mais avant de vous lancer dans les travaux, une étape essentielle s’impose : vérifier les règles d’urbanisme applicables à votre terrain. En effet, l’installation d’une pergola, qu’elle soit adossée ou autoportée, fixe ou bioclimatique, est encadrée par la loi. Selon ses dimensions, sa configuration et la zone où se situe votre habitation, il peut être nécessaire de déposer une déclaration préalable de travaux, voire d’obtenir un permis de construire.
Anticiper ces démarches vous permettra d’éviter tout litige, de garantir la conformité de votre projet et d’assurer une parfaite intégration de votre pergola dans son environnement.
Quand faut-il un permis de construire ?
Le permis de construire devient obligatoire dès que la surface de votre pergola dépasse 20 m². Cette règle s’applique aussi bien aux pergolas adossées qu’aux pergolas autoportées. Ce document, délivré par la mairie, permet de vérifier que votre installation respecte le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en vigueur, les contraintes architecturales locales, ainsi que les éventuelles servitudes de passage ou de vue.
Pour les habitations situées en zone urbaine couverte par un PLU, le seuil peut être porté à 40 m² si la pergola est adossée à un bâtiment existant. En revanche, si la surface totale créée (habitation + pergola) dépasse 150 m², le recours à un architecte devient obligatoire.
Enfin, dans certains cas spécifiques — par exemple si la pergola est fermée sur les côtés et couverte de manière permanente — elle peut être assimilée à une véranda. Dans ce cas, les règles applicables sont plus strictes, et un permis de construire est quasi systématiquement exigé.
La déclaration préalable de travaux : un passage souvent incontournable
Pour les pergolas dont la surface au sol est comprise entre 5 et 20 m², une déclaration préalable de travaux doit être déposée en mairie. Cette démarche, plus légère qu’un permis de construire, consiste à fournir un dossier simplifié avec plans, croquis et description du projet.
Le délai d’instruction est en général d’un mois, au terme duquel la mairie vous notifie son accord ou son refus. En l’absence de réponse à l’expiration du délai, le silence vaut acceptation.
Cette formalité permet de vérifier que votre pergola s’intègre harmonieusement dans le cadre bâti existant et qu’elle ne contrevient pas aux règles locales : alignement sur la rue, distances avec les limites de propriété, hauteurs maximales autorisées, coloris, matériaux, etc.



Les pergolas sans formalité administrative
Si votre pergola est de petite taille (moins de 5 m²) et démontable, aucune formalité n’est requise. Ce cas s’applique notamment aux pergolas de jardin légères ou aux structures saisonnières destinées à abriter ponctuellement un salon d’extérieur ou un spa.
Cependant, même pour les petites installations, il reste conseillé de consulter le PLU ou le règlement du lotissement afin de s’assurer qu’aucune restriction particulière ne s’applique (matériaux interdits, hauteur maximale, couleur imposée, etc.).
Les règles locales à ne pas négliger
Outre les démarches administratives, chaque commune dispose de son propre Plan Local d’Urbanisme (PLU), qui fixe des règles précises en matière de construction et d’aménagement extérieur. Ces règles peuvent porter sur :
- La hauteur maximale autorisée de la structure ;
- La distance minimale à respecter par rapport à la limite de propriété ou aux bâtiments voisins ;
- Les matériaux et les teintes autorisés, notamment dans les zones à forte valeur patrimoniale ;
- L’intégration visuelle de la pergola dans l’environnement existant.
Dans les secteurs sauvegardés ou à proximité de monuments historiques, la réglementation est plus stricte : l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France (ABF) peut être requis. Son rôle est de garantir que la pergola s’harmonise avec le patrimoine local et n’altère pas la qualité paysagère du site.
Les sanctions en cas de non-respect
Installer une pergola sans autorisation, lorsqu’elle est requise, expose à des sanctions administratives et financières. La mairie peut imposer la démolition de la structure ou exiger sa mise en conformité. En cas de refus, une amende pouvant aller jusqu’à 6 000 € par mètre carré est prévue par le Code de l’urbanisme. D’où l’importance de vérifier la réglementation avant toute installation.
Les démarches liées à l’installation d’une pergola peuvent sembler complexes, mais elles sont indispensables pour garantir la sécurité et la conformité de votre projet. En confiant votre projet à Alu Spinace, vous bénéficiez d’un accompagnement complet — du conseil technique à la gestion administrative — pour une installation parfaitement conforme aux réglementations locales. Nos experts interviennent en Isère, Savoie et Haute-Savoie, et vous proposent des solutions sur mesure, comme la pergola thermique Ciel Ouv’air, exclusive sur ce territoire.
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Quelle surface nécessite un permis de construire ?
Un permis est obligatoire dès que la surface dépasse 20 m² (ou 40 m² en zone urbaine avec PLU).
Une pergola démontable doit-elle faire l’objet d’une déclaration ?
Non, si elle est inférieure à 5 m² et installée de manière temporaire, aucune autorisation n’est requise.
Que se passe-t-il si je construis sans autorisation ?
Vous vous exposez à une amende et à une obligation de démolir ou de régulariser la structure.
Comment savoir si ma commune impose des règles spécifiques ?
Il suffit de consulter le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ou de contacter le service urbanisme de votre mairie.







